Acheter une résidence secondaire en Belgique ? Fais pas l’impasse sur la fiscalité
- 30 avril 2025
- 2 min de lecture
Chalet dans les Ardennes ou appart à la mer : ça fait rêver… mais côté taxes, ça pique un peu.
Tu veux t’offrir un petit coin de paradis en Belgique ? Bonne idée. Mais que ce soit pour profiter des week-ends ou investir dans un pied-à-terre, il faut savoir où tu mets les pieds côtés fiscalité. Parce qu’une résidence secondaire, ça ne se gère pas comme une résidence principale.
Pas de cadeau sur les droits d’enregistrement
Tu espérais une réduction comme pour ta résidence principale ? Nope.
- En Wallonie ou à Bruxelles : c’est 12,5% du prix d’achat.
- En Flandre : un tout petit peu mieux, avec un 12%
Et pas d’abattement, pas de tarif réduit. C’est le prix plein, même pour un petit studio à la mer.
Chaque année, des frais à ne pas oublier
Détenir une résidence secondaire, ça coûte aussi après l’achat.
Le précompte immobilier : il est plein pot, sans réduction. Même si tu vis seul. Même si le bien est vide la moitié de l’année. Il est calculé sur le revenu cadastral, et tu n’y couperas pas.
L’impôt des personnes physiques : tu ne loues pas ton bien ? Peu importe. Le fisc considère que tu en profites quand même. Du coup, tu dois le déclarer dans ta déclaration annuelle, et c’est taxé sur base du revenu cadastral indexé, majoré de 40%. Oui, 40%.
Et parfois, une taxe communale en plus : certaines communes appliquent une taxe spécifique si tu n’es pas domicilié dans le bien et que tu ne loues pas. Le montant ? Entre 500 et 1.500€ par an, selon la commune.
En résumé
Acheter une résidence secondaire, c’est clairement un plaisir mais c’est aussi un budget à anticiper. Entre les frais d’achat, les taxes annuelles, l’entretien… mieux vaut faire ses calculs avant de craquer pour le chalet de tes rêves ou l’appart avec vue sur la mer.
Un conseil : parle à ton notaire ou ton comptable avant de signer. Ce serait dommage que ton projet détente vire au casse-tête fiscal !