Bruxelles : les chaudières au mazout, c’est fini
- 20 juin 2025
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Depuis ce mois de juin 2025, il est désormais interdit d’installer une chaudière au mazout à Bruxelles
C’est officiel : le mazout est interdit pour toute nouvelle installation de chauffage dans la capitale. Plus possible d’installer une chaudière au mazout dans un logement, un bureau ou un commerce. Cette mesure est obligatoire, pas une simple recommandation. Et elle s’applique à tous les bâtiments, sans exception.
Un parc ancien… mais encore bien présent
Même si le mazout est en net recul, environ 5 à 7 % des chaudières bruxelloises fonctionnent encore avec ce combustible. La plupart ont plus de 25 ans et sont peu performantes. Si vous en avez déjà une, vous pouvez encore l’utiliser. En revanche, l’entretien annuel devient indispensable et devra être rigoureusement respecté. Les contrôles seront sans doute renforcés.
Remplacer par du mazout ? c’est non (ou presque)
Si votre chaudière est en fin de vie, vous ne pourrez plus la remplacer par une chaudière au mazout. Des dérogations existent, mais elles sont extrêmement limitées. Elles ne seront accordées que si aucune alternative technique n’est possible, et sur base d’un dossier justifié.
Quelles alternatives pour se chauffer aujourd’hui ?
Voici les principales options encore disponibles à Bruxelles :
Pompes à chaleur : en forte progression, mais leur installation dépend du type de bâtiment, de son isolation et de l’espace disponible.
Gaz naturel : toujours autorisé, mais de plus en plus encadré, notamment dans les nouvelles constructions où il est parfois déjà exclu.
Bois : possible uniquement avec des appareils récents, performants et peu polluants (chaudières ou poêles à haut rendement).
Une transition à anticiper dès maintenant
Ce changement réglementaire impose aux propriétaires et gestionnaires de biens immobiliers de penser à long terme : planifier les rénovations, améliorer l’isolation, évaluer les solutions de remplacement. Il ne s’agit plus seulement d’un choix technique, mais d’une étape vers un habitat plus sobre et plus durable.
L’interdiction marque un tournant décisif dans la politique énergétique régionale. Le mazout ne fait plus partie de l’équation pour l’avenir. La Région vise la neutralité carbone d’ici 2050, et ce type de décision en est l’un des leviers concrets.